‹ “ Here is your murder on the rocks ”  ~

Aislinn était avec Mirko. Ils fêtaient leurs retrouvailles comme il se doit. Ils étaient tous les deux O'Malley. La rouquine était de service. Il n'y avait pas beaucoup de clients. Du coup, la demoiselle s'était permise de prendre un verre avec son ami de longue date. Ils rattrapaient le temps perdu, dans les rires et la bonne humeur. Ils parlaient du passé et du présent. Cela lui faisait tellement plaisir de le retrouver... Puis soudain, Joey entrait dans son champs de vision. Blanche comme un linge, tremblante, la serveuse tapait sur son épaule. Aislinn lui fronçait les sourcils. Elle se rapprochait d'elle. La surprise puis l'horreur gagnait ses traits alors qu'elle la suivait jusque derrière l'arrière du O'Malley. Pourquoi fallait-il que son frère ne soit pas présent ce soir-là? Son coeur cognait dans sa poitrine. L'adrénaline coulait dans ses veines. L'irlandaise déglutit. « Retourne à l'intérieur. Je vais appeler la police. » , lui ordonnait-elle. La jeune femme avait sorti son téléphone puis les événements s'étaient déroulés bien trop rapidement après ça. Elle entendait encore les sirènes des voitures de police. Ce qui la hantait le plus était son visage... Le inanimé de visage de Bran Plunket.

Tranquillement installée dans mon divan, je commençais à m’endormir. J’avais eu quelques jours assez mouvementés et aujourd’hui, j’avais pris congé pour pouvoir me reposer un peu. Malheureusement pour moi, mon téléphone ne reste jamais sans sonner très longtemps. J’avais donc répondu et la nouvelle était tombée : le corps de Bran Plunket venait d’être retrouvé. Pas qu’on avait forcément cherché après lui puisqu’il était encore bien vivant et bien en forme la dernière fois que je l’avais croisé en ville pas plus tard qu’il y’a trois jours. Je soupirais et montais me préparer, pas le choix, je devais y aller. Adieu jour de congé. La télévision en fond sonore, j’entendis qu’ils parlaient déjà du meurtre alors que l’information venait seulement de m’être révélée, sur le moment j’avais pas trop compris. Je montais le son, dire d’écouter les conneries qu’ils pouvaient raconter tout en soupirant. « Apprenez-moi quelque chose que je ne sais pas déjà… »